Le 24 mars dernier, à l’Expo 2020 de Dubaï, Peace and Sport a mené plusieurs initiatives mises en œuvre dans le cadre de la mobilisation pour la Journée Internationale du Sport au service du Développement et de la Paix, célébrée chaque année le 6 avril.
Le matin, Peace and Sport a organisé une démonstration de la Méthodologie Peace and Sport, axée sur la transmission des valeurs par le sport, avec 40 enfants et deux éducateurs formés à la Méthodologie à l’Aussie Park de l’Expo 2020 de Dubaï. Deux Champions pour la Paix, Pierre Frolla, champion du monde de plongée en apnée, et Marlene Harnois, médaillée olympique de Taekwondo, ont également participé à cet événement.
L’après-midi, une conférence avec des invités prestigieux s’est tenue au Pavillon de Monaco. Cette conférence avait pour but de sensibiliser à la mobilisation du 6 avril.
M. Maher Nasser, Commissaire Général des Nations Unies présent à l’Expo 2020 de Dubaï et Directeur de la Division de la sensibilisation du public au Département de l’information des Nations Unies a partagé sa vision sur la durabilité et le rôle puissant que le sport peut jouer dans la culture de la paix et le développement.
M. Vitor Pataco, président de l’Institut pour le Sport et la Jeunesse du Portugal, a présenté l’engagement massif du Portugal le 6 avril et les programmes nationaux de longue date menés par l’IPDJ pour transmettre des valeurs par le sport.
Nous avons été honoré de compter sur la présence de SA. Sh. Maitha bint mohammed bin rashid Al maktoum, vice-championne asiatique de karaté, porte-drapeau de la délégation des Émirats Arabes Unis aux Jeux Olympiques de Pékin, olympienne en taekwondo et joueuse de polo professionnelle.
La conférence s’est terminée par une WhiteCard collective qui a réaffirmé, depuis la neutralité de la Principauté de Monaco, que le sport peut être une réponse à plusieurs défis sociétaux.
Dans le cadre de leur cursus, les étudiants du M1 Sport et Sciences Sociales vous invitent à leur conférence « Le Sport une réponse pour la Paix », en collaboration avec Peace and Sport. Celle-ci se déroulera le 6 avril à l’occasion de la Journée Internationale du Sport au service du Développement et de la Paix (IDSDP).
Pour faire le lien avec le contexte actuel de crise, cette conférence proposera d’échanger sur l’utilisation du sport pour la prévention des conflits, la réconciliation et la co-existence mais aussi la gestion de crise, notamment auprès des populations réfugiées.
L’évènement se divisera en quatre temps :
– Mise en contexte pour appréhender les enjeux du sport pour le développement et la paix : vidéo de présentation suivie d’un échange avec un sociologue ;
– Table ronde entre des experts du monde sportif et politique ;
– Témoignage d’un ancien champion olympique, d’un acteur de terrain et d’une étudiante partageant les défis de la mise en place de programmes utilisant le sport comme outil pour construire les valeurs de la Paix ;
– Visionnage du documentaire « Captain Ali », présentant la résilience par le sport d’un réfugié syrien.
Il se clôturera par une photographie collective #WhiteCard, symbole de la paix par le sport dans le monde et activé sur les réseaux sociaux à chaque édition du 6 avril.Dans le cadre du Master SSSPNI et à l’occasion de la Journée Internationale du Sport pour le Développement et la Paix, l’organisation Peace and Sport organise une table ronde « Le Sport une réponse pour la Paix » en partenariat avec l’Université Paris Nanterre.
Déroulé :
1-Contexte : 10 min
Vidéo d’introduction
Introduction de Vincent Dru – Directeur de l’UFR STAPS
Echanges 1 étudiant et 1 chercheur pour expliquer le rôle du sport en faveur de la paix
2-Témoignages d’expert.e.s : 40 min
Responsables de politiques publiques
3-Présentation d’un projet : 10 min
Introduction du projet par Benjamin Boukpeti – Champion de la Paix et Unique Médaillé Olympique Togolais, en visio
Echanges Morgane Becqueriaux (Stagiaire ISP – Peace and Sport) et Ouro Koumoni – Président Terres en Mêlées Togo, en visio depuis le Togo
Tribune rédigée le 4 mars 2022 par Peace and Sport et signée par les Champions de la Paix et la communauté sportive internationale.
« Peace and Sport lance aujourd’hui un appel à la fraternité en demandant à chacun de manifester son engagement en faveur du dialogue en brandissant sa #WhiteCard, symbole de la paix par le sport.
Il y a à peine quelques jours, qui paraissent aujourd’hui si loin, un petit geste de fraternité sportive a marqué la cérémonie de remise des médailles de l’épreuve de saut à ski acrobatique des Jeux Olympiques de Pékin : l’Ukrainien Oleksandr Abramenko, après avoir décroché la première médaille de son pays, a longuement pris dans ses bras son concurrent, Ilia Burov, représentant de l’équipe du Comité Olympique de la Russie (ROC).
Une étreinte symbolique sur le podium, passée probablement inaperçue auprès du plus grand nombre. Quelques jours après, les chars russes franchissaient la frontière entre les deux pays et le choix des armes était préféré à celui du dialogue.
Depuis, de nombreuses sanctions ont été prises tant dans les domaines économiques, financiers que militaires et les institutions mondiales du sport ont ajouté légitimement leurs propres mesures d’exclusion contre cette violation inacceptable du droit international et cette attaque contre un Etat souverain.
Faut-il pour autant oublier la portée symbolique de l’accolade entre Abramenko et Burov?
Ce serait oublier la force du sport et sa capacité à rassembler et bouger les lignes ; ce serait oublier que le sport, dans sa neutralité, son équité et son universalité, est un vecteur formidable pour créer le dialogue et favoriser la paix. Ce serait oublier, qu’au-delà des murs qui se multiplient et des balles qui tuent, il existe une communauté mondiale de la paix par le sport qui partage les mêmes valeurs et qui croit à l’efficacité de la « soft diplomacy ». Et qui exerce une influence croissante sur la vie des sociétés.
Ces dernières années sont riches d’exemples et d’initiatives en tous genres qui ont permis de dépasser les discours de haine, de division et d’apporter des solutions, sur différents continents, dans des zones de conflits, de catastrophes ou de grande pauvreté.
Cette communauté mondiale de la paix par le sport peut et doit jouer un rôle utile dans la crise actuelle, en prenant des initiatives concrètes. Sans attendre. Et en s’appuyant notamment sur les Champions, exceptionnels prescripteurs d’opinions.
Peace and Sport est un artisan de paix depuis 15 ans et s’appuie sur l’action des sportifs et Champions de la Paix dans le monde. L’aura de ces athlètes leur permet de porter l’espoir auprès des peuples mais aussi d’interpeller les décideurs. Pensons par exemple au Vice-Président de Peace and Sport, Didier Drogba, qui à travers l’appel de Khartoum en 2005, a déclenché avec ses coéquipiers le processus de paix en Côte D’ivoire. Et ces dernières heures, ce sont encore d’avantage d’athlètes du monde entier, y compris de Russie et d’Ukraine, qui ont pris part à de multiples actions symboliques, en marquant les esprits par leur exemple.
Face à la violence des combats, le mouvement sportif s’est mobilisé et il a fait entendre sa voix. Peace and Sport souhaite rendre hommage à l’engagement immédiat du monde du sport en faveur de la paix. Cette mobilisation ne doit pas faiblir. Chacun peut agir à son niveau. « Faites votre petite part de bien là où vous êtes ; ce sont ces petites parts de bien mises ensemble qui submergent le monde » rappelait le Lauréat sud-africain du prix Nobel de la paix en 1984 Desmond Tutu.
COMMENT PASSER À L’ACTION ?
Peace and Sport invite chacun à manifester son engagement en faveur du dialogue en brandissant sa #WhiteCard, symbole de la paix par le sport. Cet outil développé chaque année autour du 6 avril, Journée Internationale du Sport au service du Développement et de la Paix, doit être employé dès maintenant pour démontrer la puissance du sport comme réponse aux conflits
En toutes occasions, en avant match, dans les tribunes, partout où cela sera possible, réunissons-nous autour de ce symbole, réponse apportée par le sport pour la paix.
Henri de Montherland a dit un jour : « Un homme seul peut déclencher une guerre, mais il faut être deux pour faire la paix ».
Soyons des millions d’acteurs du sport à exiger la paix et à la construire ! Faisons de chaque jour, tous ensemble, un nouveau 6 avril ! »
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